De Leonardo Di Caprio à Robert Redford : Les bons films hors compétition du Festival de Cannes 2013

Au festival de Cannes, dans la sélection officielle, il y a toujours une poignée de films hors-compétition qui sont présentés. Soit les intéressés font partie du jury, soit le réalisateur n’aime pas être en compétition (je pense particulièrement à Woody Allen), ou pour d’autres raisons… Ces films incluant toujours le film de clôture bien évidemment, puisqu’il est projeté après la remise des prix, et très souvent le film d’ouverture, ne reçoivent aucun prix mais n’en ravissent pas moins les festivaliers. Et si je cite Leonardo Di Caprio et Robert Redford dans le titre, ce n’est pas anodin ; en effet, le film d’ouverture Gatsby le magnifique de Baz Lhurman est une adaptation du roman éponyme de Francis Scott Fitzgerald publié en 1925 et déjà porté à l’écran en 1974 par Jack Clayton avec Robert Redfort pour le rôle de Gatsby. Et en 2013, voici Robert Redford foulant le tapis rouge pour son rôle tout aussi magnifique dans All is lost. Les films en compétition m’ont aussi beaucoup plut et les films primés le sont à juste titre comme La vie d’Adèle.

THE GREAT GATSBY

Film de Baz Lhurmann, avec Leonardo DiCaprio, Tobey Maguire, Carey Mulligan. Etats-Unis, Australie. Film d’ouverture. Sortie: 14 mai 2013.

Belle histoire d’amour et très beau film du point de vue technique, surtout en 3D, c’est splendide, les fêtes du New York des années 20 donnent vraiment envie d’y participer. Leonardo Di Caprio livre une superbe performance d’acteur et est superbe dans ce rôle de fou amoureux tout en retenue. En revanche, je trouve Carey Mulligan très fade, trop gamine et presqu’ennuyeuse avec ses constants pleurnichements, pas vraiment à la hauteur d’un si grand rôle et d’un si grand amour. Mais on retrouve bien ici la touche Baz Lhurman de Moulin Rouge mais un peu moins bien tout de même. A voir tout de même.

BLOOD TIES

Film de Guillaume Canet, avec Clive Owen, Billy Crudup, Marion Cotillard, Mila Kunis. Etats-Unis. Sortie: 30 octobre 2013.

Guillaume Canet au Festival de Cannes

Blood Ties est un remake du film Les liens du sang réalisé par Jacques Maillot en 2008 dans lequel Guillaume Canet partageait l’affiche avec François Cluzet. Cette fois-ci l’histoire est transposée à New-York, dans les années 70. La reconstitution de l’époque est très bien faîte, les super bagnoles de ces années-là, etc, mais ne réalise pas qui veut un superbe film comme French Connection. Le film est divertissant mais pas extraordinaire. Quant à Marion Cotillard et Mila Kunis, elles se ressemblent tellement ici et sont filmées de la même façon et couchant avec le même mec, qu’on se demande laquelle est laquelle parfois.

ALL IS LOST

Film de J.C. Chandor, avec Robert Redford. Etats-Unis. Sortie : 11 décembre 2013.

Robert Redford présentant « All is lost » au festival de Cannes

Un huis clôt sur un bateau qui va couler, intéressante histoire sur l’instinct de survie. J’étais intriguée par ce film de marin, ayant moi-même vécue sur un voilier pendant 5 mois, de voir comment cela peut se passer quand ça se passe mal. C’est aussi intéressant de voir le « life raft » ou radeau de sauvetage, contente de le voir dans un film et de ne pas avoir eu à le sortir en vrai !! Et chapeau à Robert Redford pour son interprétation de cet homme qui perd tout et qui joue tout seul à l’écran pendant deux heures, la solitude, vaste sujet…

ZULU

Film de Jérôme Salle, avec Forest Whitaker, Orlando Bloom. Film de clôture. Sortie : 4 décembre 2013.

Un film de flics en Afrique du Sud avec les problèmes que présente ce pays. Bon film intéressant mais attention, beaucoup de scènes très violentes.

MONSOON SHOUTOUT

Film d’Amit Kumar, avec Vijay Verma, Nawazuddin Siddiqui, Neeraj Kabi. Inde. Sortie : prochainement.

Un film indien de courses poursuites dans Mumbai pendant la saison des pluies, autant vous dire, il y a de l’eau. Les dilemmes d’un policier : tirer, ne pas tirer et les retours en arrières sur les différentes possibilités suivant les circonstances. Et ce sentiment d’impuissance ou peu importe ce qu’il advient, l’issue est une cause perdue.

Par Emilyz